Récif sous-marin au large de Mimizan, France

Historique

Notre Association pour la Défense et la Recherche et les Études Marines de la Côte Atlantique établie depuis 1979 a acquis une expérience sur la constitution et l’entretien des récifs artificiels sur la côte atlantique.

L’expérience a débuté avec 3 récifs, un au large de La Salie, un deuxième au large de Mimizan et un troisième au large de Moliets. Au fil des ans, des échecs, de l’expérience acquise, seul le site de Mimizan après avoir été déplacé sur une zone plus profonde a été conservé. Les problématiques liées à l’ensablement, l’arrachage des modules par la houle et les tempêtes, la nature des matériaux les constituant, sont en grande partie résolues ce qui permet maintenant au récif de stabiliser la faune et flore depuis une trentaine d’années.

A partir de 1990 la stabilisation du récif, son appropriation pérenne par la faune et la flore a permis les débuts du suivi scientifique et les premières publications « suivi biologique du récif artificiel du Porto » par Marie-Noëlle de Casamajor.


Un suivi scientifique est alors mis en place avec différents protocoles. Vers 2010 un élargissement de ce suivi est étendu du nord au sud du département grâce à l’adoption d’un protocole commun par « Atlantique Landes Récif et l’ADREMCA avec l’appuis du Musée de la mer de Biarritz et le partenariat du département.

La base de données acquise depuis plus de 10 ans, constitue aujourd’hui une source inédite et très riche, permettant dans cette période de mutations environnementales de posséder des données, sur la ressource halieutique et son évolution.

Publication par le centre de la mer de Biarritz, ALR : L’ADREMCA « Premiers résultats de la structure et de la dynamique des communautés fauniques sur deux récifs artificiels du sud du Golfe de Gascogne (France). » est publiée par « Iker Castege, Emilie Million, Gérard Fourneau et Alain Tauzia »